Une semaine de solidarité à Niort

14 décembre 2016

Le groupe Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) de Niort a participé pour la 3e année consécutive à la Semaine de la solidarité internationale au sein du collectif comprenant douze associations niortaises.

Sur proposition du groupe Acat mais aussi d’Amnesty International, de l’association rwandaise Ubuntu, d’Espoir d’Afrique, association camerounaise, et de Tsiki, association malgache, le documentaire « L’homme qui répare les femmes » a été projeté au cinéma le Moulin du Roc à Niort le lundi 14 novembre.

La salle comble, plus de 250 personnes, a été le reflet de l’intérêt et du soutien du public niortais pour le combat du Dr Mukwege en faveur des femmes et fillettes violées. Ce gynécologue n’a de cesse de se battre pour dénoncer cette pratique « d’arme de guerre » dont les auteurs restent encore la plupart du temps impunis ; ces efforts pour « réparer » physiquement mais aussi psychologiquement ces femmes meurtries et plus encore leur redonner une dignité pour poursuivre leur vie ont été entendus dans une grande partie du monde et lui ont valu de nombreuses récompenses. Le Dr Courtin, gynécologue au centre hospitalier de Niort, a assuré le débat.

Durant la journée du vendredi, le Collectif de l’Âtre, troupe théâtrale lyonnaise, a réalisé une performance improvisée à la demande du groupe Acat sur le thème « Instants de réfugiés » devant un public de scolaires en après-midi, puis un public d’adultes en soirée.

Trois tentes et trois comédiens. Chaque tente visitée par des groupes du public amène à l’échange. Dans les tentes, un personnage a trouvé refuge. Ici, une femme de Syrie vivait dans un camp de réfugiés en Jordanie. À côté, le personnage, venu d’Erythrée, séjournait à Paris, et enfin dans la dernière tente, un Afghan campait à Calais en attente de son départ pour le Royaume-Uni. Le public jeune et moins jeune s’est bien investi dans cet échange avec des « réfugiés » à travers des questions, jouant le jeu de la solidarité, souvent avec une note d’humour.

Ruth Rousseau

Commentaires