Dossier Les temples vu de l'intérieur

Un festin mis en cène

08 novembre 2017

Si les luthériens ont, dès le début, pour la raison invoquée par B. Reymond (dans l'article de ce dossier), décidé de garder l’autel, les réformés, eux, optèrent pour une simple table de bois. Parfois, malheureusement, il y en eut même deux !

C’était le cas dans la cathédrale de Genève où, comme le relève B. Reymond, « l’une des tables était réservée aux hommes, l’autre aux femmes ». Cette table de bois entendait souligner la symbolique de la communion, avec le Christ et avec les autres. La Cène était ainsi avant tout « commensalité (partage d’une même table) », rappelant les multiples repas de Jésus avec les pécheurs et anticipant le banquet messianique. Surélevée Les réformés veillèrent à ne pas surélever la table, comme cela...
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Christophe Jacon,
Rédacteur en chef d'Ensemble.

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