Regards croisés sur l’interculturalité
Quinze pasteurs du Bénin ont vécu un temps de formation de douze jours en France entre visites dans les églises locales de leurs homologues français, temps de travail à Paris et participation à Protestants en fête à Strasbourg.
C’est un groupe de 15 pasteurs de l’Église protestante méthodiste du Bénin (EPMB) qui a rejoint en octobre dernier à Paris, Strasbourg et en régions une équipe de 15 pasteurs de France pour un temps de formation commune autour du thème « Rencontres et interculturalité ».
Rencontre retour
Session née de la volonté de poursuivre ensemble réflexion théologique et découverte réciproque, cette formation de douze jours a fait suite à un premier stage proposé au Bénin en 2016 par le service de formation permanente des pasteurs de la Communion protestante luthéro-réformée (CPLR) et le Défap-Service protestant de mission. Ce stage initial avait permis aux participants de travailler la notion de justice climatique, mais aussi de prendre la mesure des différences culturelles et ecclésiales et de l’inépuisable richesse qu’il y a à les découvrir.
Accueil remarquable de l’EPMB, apports théologiques des enseignants de France et du Bénin, découverte des paroisses béninoises… il n’en fallait pas plus pour donner, à tous, le désir de se retrouver pour poursuivre plus loin la réflexion et les échanges.
Un peu de tourisme à Paris © CPLR
Regards communs et croisés
Porté pendant plus d’une année par les différents partenaires et soutenu par la Cevaa-Communauté d’Églises en mission, ce projet de session-retour en France s’est concrétisé cet automne par l’accueil de nos amis béninois. Travail biblique conduit par le professeur Élian Cuvillier, rencontres d’Églises et de paroisses, apports de Jean-Luc Blanc (relations et solidarité internationale Défap), participation à « Protestants en fête » : autant de moments qui ont permis de croiser des regards différents, pourtant si proches dans l’élan commun d’annonce de l’Évangile.
Une occasion unique d’élargir l’espace de nos tentes et de nos témoignages aux dimensions de l’Église universelle et de s’ancrer davantage encore dans cette Parole vive qui ne cesse de nous appeler à cheminer entre rencontres et engagements, prière et fraternité, ancrage et ouverture.
