À la rencontre de

Monique et Jean-François Griselin

14 décembre 2016

Rien de plus illusoire et irréalisable que de faire, en une page, un portrait complet « des Griselin » ! Ces deux-là font – et ont fait – tellement de choses dans leur vie qu’il faudrait un livre pour parler de tout !

Quand on fréquente Monique et Jean-François Griselin, on se demande comment il se peut que des personnes rayonnent de tellement de gentillesse, d’amitié, d’amour du prochain.

Membres de l’entraide de l’Église d’Angers-Cholet, du DEFAP, impliqués dans l’opération « Exilés, accueil d’abord », on ne compte plus leurs interventions dans tout ce qui concerne cette troisième vertu théologale : l’amour.

La « gentillesse Griselin »

Et ils ne dispensent pas seulement leur affection et leur gentillesse dans le monde alentour, ils ont aussi quatre enfants et quatorze petits-enfants, on imagine les tablées, d’autant que la troisième génération commence à venir aussi « accompagnée » !

Jean-François joue de la flûte, on peut l’entendre parfois pendant les cultes à Angers, où Monique est également prédicateur (y a-t-il un féminin à ce mot ?).

Ils chantent, également, au culte bien sûr, mais aussi au foyer-logement 3e âge de leur commune, où ils vont tous les lundis faire chanter nos anciens. Et il s’en est fallu de peu que Jean-François nous fasse chanter des cantiques, un jour, sur une plage de Normandie où nous étions allés pique-niquer !

Une famille de 30 personnes !

Dans un précédent numéro du Protestant de l'Ouest, Monique et Jean-François nous parlaient d’une semaine passée en Normandie, « Vacances ensemble ». Ils organisent également un séjour dans les Cévennes, dans un gîte protestant, où une trentaine de personnes passent une semaine de vacances, avec des activités, des balades, un temps biblique le matin et un dimanche à Mialet pour l’Assemblée annuelle du Désert. C’est vrai que tout le monde participe aux tâches quotidiennes, préparation des repas, ménage, activités diverses, tout comme dans une famille, une très grande famille ; mais tout le travail « en amont », réservation du gîte, accueil et inscriptions, ce sont eux qui l’assurent, y compris la commande de denrées alimentaires au supermarché de Florac : 40 kg de légumes frais, 10 kg de produits laitiers, 100 œufs frais, 2 kg de charcuterie, des conserves, de l’épicerie salée, des petits déjeuners, des boissons, etc. etc. mais comment font-ils, ne sont-ils jamais fatigués ?

Des chrétiens authentiques

Il ne faudrait surtout pas croire que nos amis sont des gens parfaits, en fait ils ont des défauts, ils en ont surtout un gros : la modestie ! À propos des cultes qu’elle préside et de ses prédications, Monique explique souvent que ce n’est pas grand-chose et que ce qu’elle dit n’a aucune importance ; et quand je leur ai dit que Le Protestant de l'Ouest souhaitait publier un portrait d’eux, ils ont répliqué surtout, faites quelque chose de très simple, il n’y a vraiment pas de quoi faire un article !

Et là, on réalise que l’on est – et cela arrive assez rarement – face à des chrétiens authentiques, des personnes qui ne se perdent pas dans des déclarations de principe, des querelles de doctrines, qui ne cherchent pas à savoir si vous êtes de telle ou telle mouvance, ils font ce qui leur semble bien, ils accueillent toutes les bonnes volontés, … ils aiment leur prochain, tout simplement. Reprenons, pour conclure, une de leurs phrases : rien ne peut nuire à l'espérance, base de notre foi en Dieu qui donne chaque jour grâce, paix et joie.

Gilles Carbonell

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