Matthieu 25.1-13 : Dire que le royaume des cieux s’est approché…
Pourquoi donc ces cinq vierges insouciantes et ces cinq autres avisées prennent-elles du temps pour annoncer cette Bonne Nouvelle du royaume qui s’est approché ?
Dire que le royaume des cieux s’est approché grâce à Jésus-Christ, c’est reconnaître que nous avons été rencontrés, touchés, mis en route par Lui, que nous avons découvert à travers Ses témoins, Sa création, la communauté chrétienne, la Bible, Sa parole, Sa Présence même.
Dire que le royaume des cieux s’est approché grâce à Jésus-Christ, c’est vivre comme Lui une réelle communion avec Dieu le Père, en toute simplicité. C’est vivre devant Dieu et être soi-même en tous lieux et en tout temps.
Dire que le royaume des cieux s’est approché, c’est découvrir qu’il n’y a plus d’espace sacré ou profane. Il y a seulement une humanité réconciliée avec Dieu grâce à Jésus-Christ. Et dans cette humanité réconciliée, il y a ceux qui le savent et le vivent et il y a ceux qui ne le savent pas encore.
Dire que le royaume des cieux s’est approché, ce n’est plus être tourné vers nous-mêmes et ne vivre qu’à partir de nos centres d’intérêt mais c’est être tourné vers Dieu pour apprendre à vivre selon l’Esprit de Dieu et découvrir d’autres centres d’intérêt grâce à l’Esprit saint, cet Esprit qui fait grandir dans nos vies, avec notre accord, son amour, sa bienveillance, sa joie et sa paix…
Dire que le royaume des cieux s’est approché, c’est être « en Christ », comme le dit l’apôtre Paul, c’est-à-dire : faire partie d’une communauté. C’est accepté d’être, avec d’autres, un signe du royaume des cieux qui s’est approché. C’est annoncer, comme les cinq vierges insouciantes et les cinq vierges avisées, la Bonne Nouvelle de Jésus, celle du pardon et de l’amour sans condition de Dieu.
Dire que le royaume des cieux s’est approché, c’est attendre avec persévérance la venue du Seigneur. En effet, nous n’attendons pas un inconnu qui n’existe pas. Nous attendons avec persévérance et non avec impatience comme les cinq vierges insouciantes, nous attendons Celui qui nous a mis en route, Celui qui nous a ouvert les yeux sur nous-mêmes et sur le monde. Celui qui a été crucifié, qui est mort et qui est ressuscité des morts. Nous marchons vers Lui et Lui de son côté vient vers nous.