À la rencontre de

Martine Fleur

01 mars 2017

Fin septembre, une nouvelle présidente a été élue à l’association Presse régionale protestante. Martine Fleur, en droite ligne avec ses engagements précédents, cherche à tisser des relations vraies afin de rendre plus visible le témoignage de l’Église dans la société.

Pendant des années, Martine a interrogé des personnes engagées dans l’Église, ou plus en marge, parcourant les quatre coins de la région Centre-Alpes-Rhône pour évoquer chaque mois avec délicatesse leur portrait ! Depuis lors, elle a multiplié les engagements dans l’Église de l’échelon local jusqu’aux sphères nationales.

Son parcours

Je n’ai qu’un oncle pasteur, pas de père ou de grand-père…, sourit Martine qui sait bien combien la généalogie protestante est souvent tissée avec le « bottin » des pasteurs. C’est aussi, sans aucun doute, un clin d’œil à son père, très investi dans l’Église réformée, et qui n’a été « que » trésorier du Conseil régional en Centre-Alpes-Rhône pendant 33 ans ! Aînée d’une fratrie de deux filles et deux garçons, Martine grandit à Lyon où elle suit tout le parcours d’un enfant dans l’Église de la rue Bancel.

Après le baccalauréat, Martine suit un BTS de secrétariat de direction selon la volonté paternelle, mais trouve rapidement à diversifier ses expériences. Marraine d’un enfant, elle part trois mois en Côte d’Ivoire pour la célébration du baptême, et pour y découvrir le monde professionnel en même temps que le continent africain. À son retour, elle s’inscrit à Sciences Po Lyon où une camarade de promotion remarque sa voix, pendant un exposé, et lui propose de faire un essai à France Inter Lyon (FIL). En devenant l’une des voix de FIL pendant deux ans, elle mettait un premier pied dans ce monde de la communication qu’elle n’a depuis guère quitté.

Ses engagements

C’est dans le cadre d’un congrès de jeunes dirigeants qu’elle fait la connaissance de son mari, Bernard, qu’elle suit d’abord à Paris puis de nouveau à Lyon au gré de ses mutations et changements d’orientation professionnelle. De retour à Lyon, après la naissance du deuxième de leurs trois enfants, Martine demande à son père s’il y a un domaine dans lequel ses compétences pourraient être utiles pour l’Église. C’est ainsi qu’elle entre au comité de rédaction de Réveil – elle est aujourd’hui toujours membre de son comité d’animation. En 2002, elle intègre l’équipe de Théovie, d’abord chargée à mi-temps de la communication de ce nouveau service de formation de l’Église puis, aujourd’hui encore, bénévolement, ainsi que dans la coordination nationale. Plus récemment, elle a présidé la commission Information-communication-documentation de la Fédération protestante de France (FPF), a été vice-présidente du pôle lyonnais de la FPF et a intégré le Conseil national de cette Fédération.

Cette dimension fédérative, voire même œcuménique, est centrale pour Martine : Il s’agit de porter, de faire connaître, de mettre en avant ce que nous vivons et ce qui nous fait vivre : notre foi et notre espérance. Le faire ensemble interpelle et renforce ce témoignage. Il faut pour cela qu’entre nous, comme vers l’extérieur, nous soyons dans une communication vraie, loyale, fidèle aux enjeux et qui sert à établir des liens pour que les gens puissent nous faire confiance. Cela, c’est surtout dans l’Église que je le trouve… 

Gérald Machabert

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