Édito

Le Royaume de Dieu pour tous

01 novembre 2018

Le mois de novembre renvoie à trois événements : la Toussaint, le jour des morts et l’armistice de la guerre de 14-18.

En Belgique, en France et au Luxembourg, le jour des morts est le 2 novembre mais ce n’est pas un jour férié, alors que le 1er novembre, jour de la Toussaint, où l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus, en est un. C’est donc plutôt le 1er novembre que les citoyens consacrent à la visite des tombes de leurs proches, d’où une confusion fréquente entre la Toussaint et la Commémoration des fidèles défunts.
Dans ce numéro, vous vous en doutez, nous ne parlerons pas de la Toussaint, mais de la mort avec le dossier sur le veuvage. Il sera aussi question de la guerre de 14-18 et des changements intellectuels et spirituels qu’elle a entrainés.
Mais revenons au jour des morts. La préparation de ce dossier m’a remémoré la réflexion d’une amie à qui j’expliquais, alors que j’étais enceinte de mon premier enfant, que mon mari et moi choisirions de le présenter à la communauté de notre Église plutôt qu’il soit baptisé. Je me souviendrais toujours de sa stupeur et de son effroi : « Mais s’il meurt ! ». J’ai souri et l’ai vite rassurée. Il serait, autant qu’un enfant baptisé, accueilli dans le Royaume de Dieu. Je n’étais pas inquiète. À 27 ans, notre fils n’a pas encore demandé le baptême et je ne suis toujours pas inquiète.

Élisabeth Renaud

Commentaires