Bilan et perspéctives

La détresse des Églises de terroir

01 janvier 2018

Certains coins de France sont réputés « terroirs protestants ». Il s’agit du « Croissant fertile » qui part du Poitou-Charentes et va jusqu’à l’ensemble Drôme–Ardèche, en passant par la Guyenne, les pays du Tarn, les Cévennes, le Bas-Languedoc. Ajoutons quelques îlots en Normandie, en Provence et dans les Alpes. Là a vécu depuis la Réforme et vit encore une foule d’Églises rurales, avec une conscience historique forte.

Ce que l’on vit sur le terrain est une mutation douloureuse. Et qui dure ! Ce qui est écrit ici n’a aucune valeur sociologique. C’est le ressenti (et le ressentiment !) d’un pasteur issu du « terroir », qui a commencé et achève son ministère dans des Églises du terroir, et qui est passé, en quarante ans, d’une vie paroissiale encore « normale », avec baptêmes et mariages, école biblique nombreuse, catéchisme, groupe de jeunes, à une vie paroissiale où il ne reste rien de cela. Là où il y avai...
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Alain ARNOUX,
Églises de Bourdeaux, Dieulefit et de la Valdaine

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