De divisions en réconciliations

Échec et conséquences du synode 1938

01 février 2018

Avec la naissance de l’Église protestante unie, le choix n’a pas été la fusion, mais bien l’union, laissant vivre deux expressions de la foi dans la même union d’Église. Ce modèle pourrait aller plus loin. Il s’agirait de laisser coexister une pluralité d’expressions qui s’assumeraient pleinement comme différentes.

Au synode national de 1872, le délégué Matthieu-Jules Gaufrès écrivait une lettre au synode en faisant le constat suivant : « La conséquence de la disparition de la vie chrétienne est que l’Église a perdu sa raison d’être, et qu’elle tombe de toutes parts en dissolution et en ruines […] elle n’a plus la force de s’assurer la fidélité des familles qui lui étaient dévouées. Approchez-vous des hommes qui l’aiment et la servent encore, qui sont les premiers à son culte, ou à la tête des œuvres qu...
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Christophe COUSINIÉ,
pasteur de l’Ensemble entre Gardon et Vidourle

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