Donner du sens à sa vie avec le parcours Alpha

01 février 2017

On en entend parfois parler dans nos paroisses, certains disent avoir participé aux rencontres, d’autres souhaitent initier le projet… mais finalement, le parcours Alpha, qu’est-ce que c’est ? Comment cela se passe-t-il ? Petite explication.

Les parcours Alpha ont débuté il y a trente ans dans la paroisse anglicane londonienne Holy Trinity Brompton. Développés par l’association nationale Alpha France, qui met à disposition des groupes les outils adaptés, ils sont aujourd’hui proposés par plus de 30 000 paroisses et Églises de toutes confessions chrétiennes sur les cinq continents. Il existe différents parcours : classic, campus, couple, duo, jeunes, parents, pro, prison. Il sera question ici du parcours classic.

221461.png Le groupe Alpha de Bourges, novembre 2016

 Le déroulement

À Bourges, l’expérience s’est concrétisée à l’automne dernier à l’initiative de l’Église baptiste. Le parcours Alpha s’adresse à tous, croyants ou non, quels que soient l’âge, l’origine ou la confession, explique Anne Albin de l’Église baptiste. Un article dans le quotidien local a fait connaître le projet, le bouche à oreille a fait le reste. Aux baptistes se sont ajoutés des réformés, des catholiques, des personnes en recherche… Les rencontres se déroulaient chez Anne, en soirée, à raison d’une fois par semaine. Comme l’assiduité n’est pas obligatoire, le nombre de participants a fluctué entre douze et quinze. Le parcours s’est déroulé en dix rencontres dont un week-end qui mêlait détente, enseignement et partage.

Le débat

La réflexion débute par un repas où chacun apporte un plat, l’ambiance est conviviale. Certains se connaissent, d’autres font connaissance. Au fil des séances, des affinités se créent. Entre le fromage et le dessert, le thème de la soirée est dévoilé grâce à un DVD. Chacun s’installe confortablement pour une vingtaine de minutes. Puis, c’est le retour autour de la table pour les desserts et les friandises. Le thème oriente les discussions puis l’échange se poursuit dans les pièces voisines. Tasse à la main, les participants se dispersent en deux groupes. Un meneur de jeu mène le débat. Ce n’est pas un cours, précise Anne, le meneur fait circuler la parole. Chacun est libre de parler ou non. Ce soir-là, Pourquoi Jésus est-il mort ? est à l’ordre du jour. La prochaine fois ce sera Comment savoir si j’ai la foi ?. Un petit livret a été distribué dès la première rencontre où les thèmes par chapitre guident les participants et laissent la place aux notes.

Les motivations

Cyril se dit croyant sans confession. Il va indifféremment à l’église ou au temple. Il avait déjà suivi le parcours dans une autre ville il y a cinq ans. Je viens à nouveau pour discuter et échanger. C’est très enrichissant, dit-il sans hésiter. Sandrine, sa voisine, est issue d’une famille catholique. C’est son troisième parcours. Ce n’est pas dans ma nature de faire partie d’une communauté, confie-t-elle. Alors j’aime bien venir ici. Le parcours me permet d’approfondir ma foi.

Évelyne de l’Église réformée est une pratiquante convaincue et engagée. Je voulais connaître le parcours car j’en ai beaucoup entendu parler, dévoile-t-elle. Chacun partage librement ses questions, ses objections et écoute celles des autres. Ce parcours m’a permis également de découvrir d’autres chrétiens et de créer des amitiés.

En savoir plus

www.parcoursalpha.fr

Élisabeth Renaud

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