Culte musical à la maison d’arrêt

  Le culte à la maison d’arrêt vient de se terminer ; Teodoro, un jeune mexicain, m’interpelle avec un grand sourire et commence un mime très expressif ; il ne parle pas français et je ne comprends pas l’espagnol. Il me fait comprendre qu’il est arrivé à la salle de culte, après avoir lutté pour que les portes s’ouvrent et obtenir des surveillants qu’on le laisse venir ; il en était très énervé. Maintenant, après le culte il est calme, détendu, heureux ; il plane comme un oiseau qu’il imite...