Bon gré, mal gré

01 février 2017

Dès que l’homme ou la femme ne rentrent pas dans les canons normatifs édictés par la société ou la famille, dans le domaine de l’amour comme dans d’autres, ils sont regardés avec un regard particulier. Non pas attendrissant mais glaçant. Non pas compatissant mais réprobateur. Les individus se sentent rejetés. Désapprouvés dans des modes de vie qu’ils ont choisis ou qu’ils subissent de plein fouet. Le regard de Dieu, lui, ne culpabilise pas. Il relève toujours.

Après une prédication, une paroissienne est venue me voir pour me dire que je n’avais pas évoqué la situation des femmes divorcées célibataires. Pour elle, elles étaient les grandes oubliées de l’Église, alors même que leurs souffrances étaient grandes. À cause de leur situation, souvent précaire, mais surtout à cause du regard culpabilisateur que la société porte sur elles… comme sur d’autres personnes d’ailleurs. La société regarde ainsi les célibataires, bien entendu, mais aussi les « c...
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Christophe Jacon

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