Édito

Au gui l'an neuf

01 janvier 2018

Une expression célèbre mais comme beaucoup d’entre elles, galvaudée ! « o ghel an heu », proverbe celte qui se traduit plutôt par « que le blé germe », était la formule prononcée par les druides au solstice d’hiver lorsqu’ils coupaient le gui sacré.

Une traduction littérale a donné un nouveau sens.

La tradition de s’embrasser sous le gui, porte-bonheur symbole de prospérité et de longue vie, a perduré ainsi que l’expression altérée en « au gui l’an neuf ». Attestée depuis le Moyen Âge, les enfants la prononçaient, par exemple, le jour de l’an pour quémander une étrenne.

Certains d’entre vous m’accuseront de superstition et me voueront aux gémonies, mais je leur pardonne, la grâce de Dieu me sauve ! D’autres se demanderont pourquoi je leur demande de remplacer le gui par Le Cep, de l’accrocher au-dessus de leur porte et de s’embrasser sous notre magazine régional pour trouver la chance et le bonheur pour l’année qui vient. Je vous rassure, rien de tel ! Mais j’aimerais revenir au message des druides celtes et retrouver le vrai sens de ce message : que le blé germe !

Le Christ lui-même n’aurait pas renié le message des druides. Pendant ce mois de janvier, c’est ce que chacun pourra vivre pendant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Dans toutes les paroisses, dans tous les groupes de rencontre œcuménique des germes de paix, d’accueil et de mieux vivre ensemble vont jaillir des prières et des célébrations.

En cette nouvelle année, je souhaite que le blé germe… que ce soit pour le journal ; que l’idée de s’abonner germe chez les plus irréductibles. Mais je souhaite surtout que germe pour chacun de vous et vos familles une année de bonheur et de prospérité. Que la paix du Christ vous accompagne.

Les membres du conseil d’administration, les membres du comité de rédaction, notre chère secrétaire, Valérie, et moi-même vous souhaitons une excellente année 2018. Que le blé germe !

Nicolas Boutié
journal Le Cep

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